Oui, la bonne musique fait planer !

À la fin d’une journée stressante, vous mettez un casque d’écoute, appuyez sur « play » pour lancer votre chanson préférée et votre humeur s’améliore instantanément. Selon une nouvelle étude, cette réponse émotionnelle se produit parce que la musique active un système de récompense chimique dans votre cerveau : le même système qui fait que les aliments délicieux, l’exercice physique intense et les drogues opioïdes vous font du bien.

La musique est présente dans le cerveau de l’être humain depuis la plus grande partie de son existence : les cultures du monde entier créent, écoutent et éprouvent du plaisir à écouter de la musique. Pour étudier ce phénomène, les chercheurs ont sondé les sentiments des gens, scanné le cerveau des interprètes et des auditeurs, et même mesuré la production d’hormones. Les résultats qu’ils ont obtenus jusqu’à présent suggèrent que notre plaisir provient du même processus de récompense en deux phases – une phase d’anticipation alimentée par la dopamine, suivie d’une phase de consommation influencée par la dopamine et les opioïdes – qui se met en marche lorsque vous mangez une friandise savoureuse. Ce système de récompense neurologique est également à l’origine de l’attrait des drogues.

Si le système de récompense du cerveau nous fait nous sentir bien, il peut aussi conduire à des comportements malsains comme la consommation de stress ou la toxicomanie. Le contrôler pourrait être la clé pour lutter contre ces comportements. À cette fin, les scientifiques ont déjà testé les effets de médicaments qui bloquent les récepteurs opioïdes, tels que la naltrexone et la naloxone, et ont découvert que ces bloqueurs réduisaient effectivement les sensations de plaisir après une activité physique et un repas, et présentaient un potentiel pour traiter la dépendance à l’alcool et aux médicaments opioïdes.

Une nouvelle étude publiée dans Scientific Reports a testé l’effet de la naltrexone sur le plaisir musical. Des chercheurs de l’Université McGill ont demandé à 15 étudiants de choisir deux morceaux de musique qu’ils aimaient – des chansons qui leur donnaient des frissons – et de les apporter au laboratoire. Là, les sujets ont reçu soit de la naltrexone, soit un placebo. Une heure plus tard, les étudiants ont écouté la musique qu’ils avaient choisie, ainsi que deux chansons « neutres » sélectionnées par les scientifiques. Pendant l’écoute de la musique, les élèves ont utilisé un curseur pour indiquer leur niveau de plaisir actuel, tandis que des capteurs mesuraient l’activité électrique de leurs muscles faciaux. Avant de partir, ils ont répondu à un questionnaire sur leurs réactions. Une semaine plus tard, les sujets ont subi la même chose, mais cette fois le groupe naltrexone a reçu des placebos et vice versa.

Lorsque les chercheurs ont analysé les chiffres, ils ont constaté que les participants bougeaient moins leurs muscles faciaux avec la naltrexone dans leur organisme, ce qui indique qu’elle avait réduit leur réaction émotionnelle à ce qu’ils entendaient. Cela s’appliquait aussi bien aux émotions positives que négatives : les émotions les plus fortes étaient moins fortes, et les émotions les plus faibles étaient plus fortes. Les curseurs, qui mesurent un sentiment subjectif de plaisir, suggèrent également que les sujets ont moins apprécié leur musique préférée lorsqu’ils ont pris de la naltrexone, bien que cela n’ait pas affecté leurs sentiments à l’égard de la musique neutre.

Comme pour des stimuli tels que l’exercice, la nourriture et les drogues, la naltrexone semble induire une réponse atténuée à la musique. Ce qui soutient la théorie selon laquelle le même système de récompense dans le cerveau est responsable de nos réactions à tous ces stimuli.

Bien sûr, compte tenu de la petite taille de l’échantillon – 15 étudiants d’une même tranche d’âge et d’un même lieu ne représentent pas exactement l’ensemble de la race humaine – cette découverte n’est en aucun cas certaine. Mais elle suggère une façon intrigante de dire non aux drogues : Mettez la musique, écoutez-la et, voire, même jouez-en. En effet, nul besoin d’avoir fait du solfège pour augmenter votre plaisir en utilisant un Instrument. Vous pouvez par exemple vous tourner vers un Tongue Drum ou un Handpan comme ceux qu’on trouve sur le site d’Instruments du Monde qui sont des Instruments fascinent, car le joueur ne peut en aucun cas produire de fausses notes. Tant et si bien que les enfants adorent en jouer. Alors pourquoi pas vous ?

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