Photo des membre du groupe rock Abdominable

Le dieu du monde

Le dieu du monde est l’homme au chandail de licorne

Alors qu’on ne fait que le fantasmer, le sublimer, le nier ou le ridiculiser, le dieu du monde ainsi que le dieu du rock existent. Il n'est pas une mélodie entrainante, il y a Abdominable pour ça... Il n’est pas non plus une énergie, il y a les centrales nucléaires pour ça. Il n’est pas un petit homme vert, sinon on l’aurait tous remarqué. Il n’a pas une barbe de deux mille ans, mal entretenue, avec des restes de nourriture dedans. Il n’a pas non plus des cheveux aussi longs que sa barbe, sinon il aurait une colonie de poux bienheureux qui l’auraient investie. Dieu est aux commandes du monde sur Terre. Le dieu du monde est québécois et il est descendu du ciel voila 40 ans sur une licorne, symbole de virginité. Il est venu parmi nous, parce que, en vieillissant, il n’y voyait plus très bien depuis là-haut, sa virginité commençait à le peser et à force de sécheresses dues aux changements climatiques, son nuage était devenu bien trop petit pour lui et son cheval blanc. Depuis, en hommage à la musique punk rock absurde, à sa virginité perdue et à ses racines célestes, on peut l’apercevoir arborant un chandail bleu ciel avec au centre sa fidèle et pure licorne.

le dieu du monde Credit photo: Anthony Dion

À dieu: monde cruel

Si le monde est devenu ce qu’il est, à savoir qu’il ne tourne plus rond, c’est parce que le dieu du monde est maintenant sur Terre. Avant, depuis le ciel, il pouvait lancer la toupie terrestre afin qu’elle tourne correctement sur son axe et que tout soit équilibré. Il était au-dessus de tout, c’était adéquat. Aujourd’hui, son angle de lancement est mauvais, donc ça tourne de travers. Bien sûr qu’il y a un responsable lorsque les océans débordent, lorsque les tornades dévastent et que la Terre tremble. Il suffit, bien qu’il fasse de son mieux, qu’il ait bu, qu’il pense à la facture de vétérinaire liée au limage de la corne de son cheval, ou qu’il soit fatigué, pour que son lancement soit approximatif. A force d’être sur Terre il est devenu trop humain, il est donc faillible notre bon Dieu. Et s’il ne trouve pas les moyens financiers de s’acheter un nuage neuf sans crédit et d’équiper sa licorne d’un moteur propulseur pour s’envoyer en l’air et bien nous ne sommes pas au bout de notre peine.

Le monde des divinités

La mythologie grecque comprend traditionnellement douze divinités : sept dieux et cinq déesses qui sont les suivants : Zeus : dieu suprême du ciel, Aphrodite : déesse de l’Amour, Apollon : dieu des arts et de la beauté masculine, Poséidon : dieu des mers, Hestia : déesse du feu sacré du foyer, Arès : dieu de la guerre, Artémis : déesse de la nature sauvage, Héra : déesse du mariage, Athéna : déesse de la Sagesse et stratégie militaire, Héphaïstos : dieu du feu, de la forge. Hermès : dieu des voyageurs, Hadès : dieu des enfers.

Le dieu de la pluie

On a beaucoup de références quotidiennes et de connaissances historiques liées aux dieux de l’Olympe grecque ou de la mythologie romaine proche de cette dernière, mais on ne fait jamais référence à ce dieu aztèque qui rame au quotidien pour se faire connaître « Tlaloc ». Son nom qui semble être une onomatopée, correspond au bruit que font ses rames lorsqu’elles rentrent au contact de l’eau. La pluie qui tombe du ciel, c’est grâce à lui. Ce sont les milliers de gouttes de sueur qui tombent de son front lorsqu’il décide de se mettre à ramer. Il est un dieu courageux, il s’efforce de sauver des vies de la noyade dans l’eau ou dans l’alcool.

Mythologie pour tous les incultes du monde entier

La mythologie est un ensemble de mythes liés à une civilisation, une religion ou un thème particulier.

Le dieu du monde et sa notion de mythologie est généralement utilisée pour décrire des ensembles de récits et de figures divines, humaines ou monstrueuses brassés par les systèmes religieux des civilisations anciennes ou de sociétés traditionnelles.

Comprise comme l'étude des mythes, la mythologie remonte à l'Antiquité, dans la mesure où les Grecs anciens portent très rapidement un regard critique sur leurs propres mythes, ce qui amène à des interprétations liées à une volonté de réécriture réaliste ou moralisante. Mais ce n'est qu'au XIXe siècle que les études mythologiques se constituent en une discipline à prétention scientifique, dans le contexte du développement des sciences sociales, en particulier de l'anthropologie.